• * La Cour des Comptes avait récemment pointé du doigt les dépenses engagées par l'Elysée pour effectuer des enquêtes d'opinion (3,28 millions en 2008), et avait notamment mis en cause Publifact, société de conseil dirigée par un proche de Nicolas Sarkozy, Patrick Buisson.


    votre commentaire

  • Selon une étude récente, parait-il que le point G n’aurait jamais existé… Baliverne que tout ça, entourloupe et vieille croyance infondée que tout ceci, etc.

    Moi, à l’annonce de la nouvelle, j’ai été déçu…mais alors déçu… Bienheureusement, ce mauvais sentiment fut vite effacé par un revendicateur et bien mérité  « Il y a qu’une femme pour raconter des conneries pareilles ! Et brimer, du même coup, la majorité des mecs de la planète ! Ca, c’est sûr, il y a qu’une gonzesse mal baisée ! ».

    Non mais sérieux, qu’est ce que c’est que ces manières ? On nous inculque des trucs fiables sur lesquels se baser, et, d’un coup, on nous coupe l’herbe sous le pied comme ça !? Non mais ça va pas ! Déjà qu’on a deux fois moins de spermatozoïdes que nos parents ! Alors là, c’est sûr, ça va être la débandade générale ! 
    Vous savez quoi ? Moi, ce que j’en dis, c’est que c’est tout juste une entourloupe pour qu’on soit plus câlin avec les femelles  –à comprendre : qu’on les tape moins, même si c’est la mode et que ça aime, la mode, les filles… « C’est le grand dilemme féministe » conclurent certains éminents chercheurs qui surent se pencher sur le problème- et peut-être qu’on se lave plus souvent. Voilà tout. Et puis, avec le gouvernement qui annonce les « violences infligées aux femmes (blanches, nous avions bien compris)» comme grande cause 2010, il y a comme un arrière goût de marketing (Mais non, je suis pas parano, je suis pas ado)… Donc, le conspirationnisme féministe s’est bien immiscé au sein de notre pays et commence à faire des siennes. C’est pas chez berluscounio que ça arriverait, bordel…

    Enfin, bref, tout ça pour dire : Le point G, il existe ! Oh que oui ! C’est moi qui vous le dis ! Et ma femme aussi ! D’façons, si elle dit le contraire, c’est une torgniole pour lui remettre les idées en place !

    Petite pensée philosophique du soir, bonsoir : L’amour, même si j’ai quelques désaccords avec, je suis pour…mais sans point G, à quoi est-ce que ça peut rimer ?

                                                                                                  DK


    1 commentaire

  • Frédéric Lordon,
    Fonds de pension, piège à con? (2000) ;
    Jusqu'à quand? Pour en finir avec les crises financières (2008).

    Pour sortir des explications toutes faites sur le fonctionnement des marchés qui justifient tout et son contraire. Ce prêt a penser dont se gargarise nos amis experts en économie sur toutes les ondes ( fait péter une poire Christine!). A lire sans modération, Frédéric Lordon, « Fonds de pension, piège à con? Mirage de la démocratie actionnariale » et « Jusqu'à quand? Pour en finir avec les crises financières. »

    Loin des économistes pensant que la vie ne vaut que si elle entre dans une équation, F. Lordon nous explique que « Le monde des fonds de pension n'est pas soutenu que par des justifications économiques, il est aussi porteur d'une politique implicite – et parfois même d'une utopie sociale. [...] On sera surpris de voir jusqu'où peut aller ce projet d'une démocratie actionnariale, réplique et peut être substitut de la démocratie politique [...] avec son lien social reconstruit autour des intérêts financiers partagés. [...] Est-ce assez pour faire entrevoir que tout le monde n'en fera pas partie?»
    Lordon dit en guise d'encouragement qu' « au moins cette crise (des Subprime) met (...) à nu les mécanismes du désastre tels qu'ils sont inscrits dans les structures mêmes des marchés, et force jusqu'aux plus bornés des idéologues à la seule conclusion restante : sauf à risquer que les mêmes causes entrainent les mêmes effets, il est tant de tout changer. »

                                                                         ESCARE


    votre commentaire

  • votre commentaire
  •  
    "Putain d'usine" de Jean-Pierre Levalay; 2005; Ed. AGONE. 8 euros.

    Jean-Pierre Levalay, au moment où il écrit ce pamphlet, en est à sa vingt-huitième année de turbin dans une boîte du groupe AZF, située à Rouen. Il dépeint, avec grande clarté et sincérité amère, le quotidien de sa "Putain d'usine": la fatigue et les maladies qui s'intensifient, la démarche travailliste toujours plus étouffante (pour peu qu'on y réfléchisse), les luttes permanentes avec la direction et les DRH, et les vies à jamais usées, détériorées…et écourtées. Un exemple personnel à la portée très large. Une réalité crasse trop souvent laissée dans l'ombre.

    Pour les éditions AGONE, clou sur la grenade, "Après la catastrophe" - réflexions sur les suites de l'explosion de l'usine AZF à Toulouse en 2001- et "Plan social" -récapitulatif du plan de restructuration du groupe, en 2003, qui a touché, entres autres, le site de Rouen- ont été ajoutés.

    "4.00": le radio-réveil comme une bombe. Je fais un bond dans le lit. Vite, trouver le bouton pour faire taire France-Info et me lever. Inutile de rester sous la couette pour reprendre mes esprits, je risquerais de me rendormir et celui que je dois relever à l'usine ferait des heures sup."

    "Ces heures perdues à l'usine ou au bureau créent tant de frustrations que les marchands ont devoyé nos désirs en nous entraînant vers la consommation. Mais acheter plus pour pallier nos manques à exister, ce n'est pas la vie. Et c'est tout ça qui nous rend méchants"

    "Il a également demandé à rencontrer les syndicats. On sait ce que sont les visites de ministre: des effets d'annonce, histoire de montrer que le gouvernement s'occupe de tout. On sait aussi que ça ne sert pas à grand chose. Cette fois, le ministre a voulu voir les syndicats, pour qu'on sache bien qu'il est "de gauche""

     

     

    Ces extraits perdent de leur valeur, sortis ainsi de leur contexte, c'est certain…Mais j'aime bien quand même, moi!

    http://blog.agone.org/

     

                                                                 DK

    votre commentaire