• De la peinture sur mur au dessin sur feuille, si vous voulez en prendre plein les mirettes, allez jeter un oeil sur le site de l'édition populaire. BOMK, DRAN, GREMS, GUTTER, quatre artistes atypiques  vous y attendent...
    N'hésitez pas à commander les livres qui sont superbes. Les prix sont très raisonnables (autour de 25 euros) au vue de la qualité des ouvrages.


    http://www.editionpopulaire.com/blog/


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  • Hadopi a dopé votre envie de pirater? Petit lien vers un blog où vous pourrez dénicher quelques petites perles cinématographiques. Comme il est dit sur le blog en question, dépêchez-vous de faire vos amplettes, pas sûr que ça dure ad vitam eternam.

    http://lesintrouvables.blogspot.com/

    Bonne chasse au trésor !


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  • Jacques Lesage de la Haye, Introduction à la psychanalyse de Reich (2009)


    Si vous déprimez depuis qu'on vous a dit que le point G n'existait pas, lisez "Introduction à la psychanalyse de Reich" écrit par Jacques Lesage de La Haye, ouvrage paru aux éditions de la Chronique sociale, Lyon, 2009.

    Ce psychanalyste engagé constata que la morale, les conditions sociales et économiques jouaient un rôle important dans la sexualité des hommes et des femmes (surtout parmi les classes les plus démunies) les empêchant d'atteindre l'orgasme et ainsi d'être heureux, d'aimer et de tourner leur énergie vitale vers le monde. Hors de tout dogme il lutta pour promouvoir l'épanouissement de la satisfaction sexuelle dans les masses populaires. C'est ainsi qu'il adhère au parti communiste, au cours des années 20, y voyant l'occasion de déclencher une véritable révolution sexuelle. Déçu par le stalinisme dès 1929, il développe une théorie de la répression sexuelle dans  La psychologie de masse du fascisme.

    Qu'on se le dise, les réactionnaires ne savent  pas prendre leur pied et voudraient nous le faire payer. Alors oubliez le point G, 2010 année du clitoris!


                                                                                              ESCARE


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  • Frédéric Lordon,
    Fonds de pension, piège à con? (2000) ;
    Jusqu'à quand? Pour en finir avec les crises financières (2008).

    Pour sortir des explications toutes faites sur le fonctionnement des marchés qui justifient tout et son contraire. Ce prêt a penser dont se gargarise nos amis experts en économie sur toutes les ondes ( fait péter une poire Christine!). A lire sans modération, Frédéric Lordon, « Fonds de pension, piège à con? Mirage de la démocratie actionnariale » et « Jusqu'à quand? Pour en finir avec les crises financières. »

    Loin des économistes pensant que la vie ne vaut que si elle entre dans une équation, F. Lordon nous explique que « Le monde des fonds de pension n'est pas soutenu que par des justifications économiques, il est aussi porteur d'une politique implicite – et parfois même d'une utopie sociale. [...] On sera surpris de voir jusqu'où peut aller ce projet d'une démocratie actionnariale, réplique et peut être substitut de la démocratie politique [...] avec son lien social reconstruit autour des intérêts financiers partagés. [...] Est-ce assez pour faire entrevoir que tout le monde n'en fera pas partie?»
    Lordon dit en guise d'encouragement qu' « au moins cette crise (des Subprime) met (...) à nu les mécanismes du désastre tels qu'ils sont inscrits dans les structures mêmes des marchés, et force jusqu'aux plus bornés des idéologues à la seule conclusion restante : sauf à risquer que les mêmes causes entrainent les mêmes effets, il est tant de tout changer. »

                                                                         ESCARE


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  •  
    "Putain d'usine" de Jean-Pierre Levalay; 2005; Ed. AGONE. 8 euros.

    Jean-Pierre Levalay, au moment où il écrit ce pamphlet, en est à sa vingt-huitième année de turbin dans une boîte du groupe AZF, située à Rouen. Il dépeint, avec grande clarté et sincérité amère, le quotidien de sa "Putain d'usine": la fatigue et les maladies qui s'intensifient, la démarche travailliste toujours plus étouffante (pour peu qu'on y réfléchisse), les luttes permanentes avec la direction et les DRH, et les vies à jamais usées, détériorées…et écourtées. Un exemple personnel à la portée très large. Une réalité crasse trop souvent laissée dans l'ombre.

    Pour les éditions AGONE, clou sur la grenade, "Après la catastrophe" - réflexions sur les suites de l'explosion de l'usine AZF à Toulouse en 2001- et "Plan social" -récapitulatif du plan de restructuration du groupe, en 2003, qui a touché, entres autres, le site de Rouen- ont été ajoutés.

    "4.00": le radio-réveil comme une bombe. Je fais un bond dans le lit. Vite, trouver le bouton pour faire taire France-Info et me lever. Inutile de rester sous la couette pour reprendre mes esprits, je risquerais de me rendormir et celui que je dois relever à l'usine ferait des heures sup."

    "Ces heures perdues à l'usine ou au bureau créent tant de frustrations que les marchands ont devoyé nos désirs en nous entraînant vers la consommation. Mais acheter plus pour pallier nos manques à exister, ce n'est pas la vie. Et c'est tout ça qui nous rend méchants"

    "Il a également demandé à rencontrer les syndicats. On sait ce que sont les visites de ministre: des effets d'annonce, histoire de montrer que le gouvernement s'occupe de tout. On sait aussi que ça ne sert pas à grand chose. Cette fois, le ministre a voulu voir les syndicats, pour qu'on sache bien qu'il est "de gauche""

     

     

    Ces extraits perdent de leur valeur, sortis ainsi de leur contexte, c'est certain…Mais j'aime bien quand même, moi!

    http://blog.agone.org/

     

                                                                 DK

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