• Gattaz nous balnave

     

    Je sais, j’en reviens souvent à lui. Mais faut dire qu’il cherche…

     

    Monsieur ramène son haleine dans un journal que je ne citerai pas (mais pour qui, j’avoue, je voue une haine des plus classiques, comme pour beaucoup de canards du même acabit) et, comme à son habile habitude, il joue, au nom du patronat, la victime incomprise et harcelée.

     

    Pour commencer tranquillement, première question : Comment ose-t-il parler de dialogue social ? Qu’est ce que le mot « social » fout dans sa bouche s’il n’est pas accompagné uniquement des mots « réseau » ou «  massacre » ?

     

    Et puis, voilà que Pierrot ne se sent plus pisser et sort des grands mots : « révolution culturelle » ! Si c’est, comme Mao il y a 50 ans, pour éliminer toute forme d’opposition, bon, ok. Mais sinon, il veut parler de quoi ? D’attendrir encore notre viande déjà tannée à souhait ?

     

    Et vas y qu’il continue à coups de « Arrêtons de voir les entreprises comme des exploiteurs du peuple » et de « il faut adapter le modèle social français aux enjeux d’aujourd’hui ». Effectivement, le modèle social français est en jeu aujourd’hui !

     

    Et monsieur voudrait glisser un ver dans la pomme à moitié bectée : « un binôme chef d’entreprise-haut fonctionnaire dans chaque ministère » et en même temps, il parle de supprimer le statut de fonctionnaire, notamment pour les hauts fonctionnaires … Oh putain…

     

    Ce mange-foutre parle déjà comme s’il était à la tête de l’Etat : (en parlant du dernier accord sur l’assurance chômage), « on a réalisé 800 millions d’économie par an, mais ce n’est pas assez ! ». C’est comme ça qu’aujourd’hui, tu risques une peine de deux ans de prison si tu fraudes le RSA alors que le patron qui fait obstacle à des délégués du personnel ne risquera bientôt plus qu’une simple amende (contre deux ans de zonz’ aujourd’hui).

     

    Et si ce n’était que ça… Une contrôleuse du travail qui a voulu s’attaquer à Téfal a été renvoyé au tribunal et elle risque trois ans de prison pour avoir fait son boulot. Le proc a déclaré, dans l’Huma, que cela permettrait de « faire le ménage à l’inspection du travail » et qu’il concevait tout à fait, même si c’est un délit , qu’une grosse entreprise exerce des pressions de toutes sortes pour faire craquer une jeune inspectrice « qui casse les pieds ». Il a cru bon de rajouter « on n’est pas chez les bisounours » et qu’il ne poursuivrait pas Téfal malgré la masse de délits avérés...

     

    Je te laisse conclure.

     

     

     

    DK

     

     

     


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