• VI

     

     


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    Les Sales Gueules ont -enfin!- livré leur premier clip, "Grillé", sur la toile!

    Et comme tout le monde ici l'est (grillé!), l'équipe de Remontees Acides vous invite  à aller découvrir expressément l'art gore -tout autant visuel que sonore- de ce crew de rap conscient...

    Pas la peine de vous dire de faire attention aux eclaboussures, vous allez, de toutes façons, en ressortir maculés...

    Bref... Voici le flow, le flow véloce des Sales Gueules...

      

    http://www.youtube.com/watch?v=bOds-FgG-fs

     


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  • III

     

    III


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  • XII

     

    XII


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    Rencontre entre la Paix et la Guerre Propre,

    C’est avec altruisme que, de cette histoire, je vous ouvre les portes.

    Ne me demandez pas par quel miracle cette situation en fut ainsi,

    Je l’ignore, mais ce n’est un obstacle, ni à la moralité de cette fable, ni à son récit.

     

    La Guerre Propre, vêtue d’un élégant costume noir,

    Marchait, comme à son habitude, devant avocats, soldats et  journalistes illusoires,

    D’un pas décidé, et tout aussi dévastateur,

    Se plaisant à ricaner de ceux que l’on appelle, dans le jargon, « les amateurs ».

    Dans une rue sombre, en plein fou rire avec ses acolytes,

    La petite foule stoppa net face à une silhouette à la démarche d’alcoolique…

    C’était la paix. Maussade, bouteille à la main, devenue pauvre dans ce monde de rentabilité.

    Un baveux se gaussa : « Regardez-la, elle est comme son concept, sans stabilité ! »

    Les rires se multiplièrent rapidement au sein du petit groupe de sympathisants.

    La misère, vue par le bourgeois, a tantôt un côté infect, tantôt un côté bien amusant…*

    Irritée par tant de sarcasmes, dans un sursaut de colère,

    La Paix se mit à crier, un bref instant, aussi fort qu’elle le fit devant sa sœur Liberté chez le coroner.

    La Guerre Propre, abasourdie, les mains encore collées sur les oreilles,

    Lui dit, d’une voix apaisante : « Mais voyons, calme-toi, ma bonne vieille… 

    Puisque je le peux, je vais te donner des nouvelles de ta cousine. J’étais encore avec elle hier… »

    Puis, ajoutant à ses paroles un rictus vicieux : « Je travaille toujours avec la Paix Militaire ! »

    La Paix renifla, et, sèchement, leva le regard en direction des nantis,

    Les cheveux gras collés au visage, balbutia : « ‘Culés d’Bandits ! 

    Voilà tout ce que vous êtes derrière vos costards ensanglantés !

    Vous êtes le résidu de ce qu’un Ak-47 et la connerie universelle ont enfanté ! »

    C’est qu’elle savait encore se défendre, malgré son aspect qui trahissait l’imminent bout du rouleau.

    D’ailleurs, à peine finie sa tirade, elle recommença à jouer du goulot.

    Trois secondes de silence passèrent, entrecoupées du bruit des rasades,

    Puis plusieurs roquets se lâchèrent : «  Et toi, tu as vu un peu comment tu parades ? »

    « Tu me faisais marrer, mais maintenant, tu me fais plutôt de la peine… »

    « Non mais écoutez-la ! Tu voudrais pas finir comme Morale, quand même ?»**

    « C’est une menace ?! » demanda immédiatement la Paix en haussant le ton.

    Là, un bidasse s’avança, ouvrit la bouche, qui fut refermée aussitôt par un coup de tatane au menton.

    La guerre était déclarée. Par la Paix.

    La Guerre Propre, effarée, parle après.

    L’assaut est lancé. Les deux soldats restant foncent.

    Les avocats se voient déjà créanciers. Les plumeux se jettent dans les ronces.

    La Paix, seule face à l’adversité, voyant que le binôme de combattants arrive,

    Accueille le premier avec un direct de la bouteille dans les gencives.

    Le second, bien que plus coriace en affaires,

    Accuse un coup de boule détonnant et finit enfoncé de coup de lattes dans le foie et la face, à terre.

    Alors  enragée, dans une pulsionnelle soif de sang,

    La Paix fixa, les mains souillées, la Guerre Propre à quelques mètres devant,

    Prit une lente et longue inspiration, histoire de resserrer les vis,

    Puis acheva salement la Guerre Propre, non sans lui avoir auparavant infligé quelques sévices…

    Pendant que la Paix s’accomplissait avec un sourire satisfait de ce qu’elle faisait,

     Avocats et autre journaleux, fuyant, en pensant à leur avenir proche, geignaient…

     

    Moralité :

    La Paix, même au pouvoir restreint, bien qu’elle n’ait pas de flingue,

    Sait crever les abcès. Pas besoin que j’te fasse un dessin : Faut pas la prendre pour une baltringue !

     

     

    *mais c’est une autre fable…

     

    **voir « Rencontre entre le Capitalisme et la Morale »

     

                                                                                                                             DK


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