On connaissait les écrans diffusant des publicités en permanence en salle de classes primaires (classes où, dans la majorité des cas, plus de la moitié des élèves deviennent obèses) pour financer les écoles les plus démunies; On connaît, plus récemment, la mise aux enchères du prénom de son futur rejeton (en gros, pour 10000 dollars, ou moins, vous pouvez donner son nom à un enfant qui va naître, et inversement…mais faut avoir que ça à foutre), pratique qui avait définitivement brûlé les quelques dernières limites auxquelles la publicité était contrainte et qui l'avait, du même coup, logiquement, poussée à chercher de nouveaux moyens pour s'intégrer à la vie de tout un chacun comme un parasite… Et c'est chose faite! Dans l'Ohio, on vient de mettre en pratique un tatouage à l'effigie d'un restaurant…tatouage contre lequel le cobaye pourra avoir, à vie, 25% de remise sur les sandwichs de l'enseigne… Ah ces pauvres, ils me débectent, à faire de plus en plus n'importe quoi pour becter… Ils ont pourtant pas plus faim qu'avant, qu'on se le dise! Tout ça ne se passe qu'aux USA pour l'instant, mais souriez, citoyens, citoyennes, car ce sera bientôt ici…
Et sinon, saviez-vous que le mot « marque », en anglais, se dit « brandon », qui vient de « brand », outil à marquer au fer rouge les bêtes?
Bref, la pub renoue avec ses valeurs ancestrales pour enfin remplir son véritable rôle.
DK