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    C'est beau, l'amitié...méritée.



    J'avais décidé, après mon article « Spécial fêtes », de ne plus rien écrire en 2009...

    Déjà, j'ai pas que ça à foutre! Et ensuite, je pensais qu'on avait fait un bon tour de l'ignominie pour l'année... Mais il faut croire que les 300 grammes de nouilles que j'ai bafrés le 24 ne sont pas très bien passés...et admettre que c'est l'actualité qui, même en ces périodes de fêtes tant attendues, avec les guirlandes lumineuses et tout le tralala, me rattrape et me fait remonter ce que j'avais réussi à becter dans l'espoir de rester un tantinet plus calme que d'habitude... Au départ, je voulais juste vous gratter une petite brève vite fait, mais, maintenant que je suis réveillé (et colère, comme à mon habitude), je vais avoir du mal à me cantonner à quelques lignes... Alors on verra ce que ça donne!

    J'en viens au sujet de cet écrit (oui, enfin!), à cette bonne nouvelle qui m'a fait sursauter de stupeur et d'humeur, abrégeant, de ce fait, ma sieste digestive. Bon, Johnny, je m'en branle; Pour l''identité nationale, la véritable ouverture -des hostilités-, c'est pour 2010 et Rachida, même si elle raconte des conneries au portable, il y a pas à chier, elle est bien sapée... Non, moi, c'est d'une info bien plus remontante que ça dont je viens vous parler! (Oui, j'y viens!). Sinon, je me serai contenté de me marrer dans mon coin... Mais, bons sentiments de fin d'année obligent, je me devais de vous faire partager cette tranche de franche rigolade !

    Alors voilà: l'Union des Patrons et professionnels Juifs de France (UPJF) vient de décerner son prix de la lutte contre le racisme et l'antisémitisme à …. (Roulements de tambour)... Mr Hortefeux! Si! Malgré ses vannes vaseuses et accessoirement -quelque peu, mais vraiment un chouïa- xénophobes...

    Je vous vois déjà, partisans LCR, PS, UMP et à peine plus extrêmes FN: « Ils sont complètement débiles!? » . Moi, entre nous, à l'annonce de cette décoration, j'ai immédiatement pensé à Morano (Celle qui veut interdire aux musulmans de parler en verlan! C'est qu'elle est en guérilla permanente, Madame «  On est en France, merde! »). Ensuite, ce qu'il faut se remettre en tête, c'est que l'UPJF et son président, Claude Barrouch, avaient déjà attribué à Nabot Léon 1er le titre d' « Homme politique de l'année 2006 ». Ouf, on est rassuré! On sait qui parle et qui décerne, quoi... Et puis, quand on sait que Sarko et Berlusconi (Au passage, mes félicitations à Massimo pour son œuvre d'art grandement populaire. Mais il faut pas s'excuser d'être créatif, bonhomme!) ont été les deux seuls chefs d'état européens, en bon vieux nostalgiques du temps des colons, à prôner et défendre la nouvelle vague de judaïcisation à Jérusalem, dernièrement proposée par le gouvernement israélien (en gros: destructions de maisons et d'institutions palestiniennes et éjections de palestiniens...). Alors finalement, quoi leur reprocher, à ces bougres? Ce sont des amis. C'est Noyêl. Ils pensent, et à juste titre, à leur bonheur commun! Ca fait juste bien marrer!

    D'ailleurs, Gègène, j'ai trouvé ce que tu pouvais m'offrir pour mon Noyêl! Un prix, colorié et écrit de tes mains, me titrant: « Homme le plus vénérable de l'année ». Merci d'avance de l'intention! C'est bon de se sentir aimé, des fois...

    Et maintenant, qu'on ne vienne plus me réveiller avant 2010, bordel!

     

                                                                                               DK


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  • L'adoption par le Sénat du projet de loi sur la couverture maladie, jeudi 24 décembre, constituerait une avancée historique sans précédent et donc une Victoire pour le président américain.
    Mais, un an après la tapageuse campagne présidentielle sur le thème «une assurance santé pour tous», il faut se rendre à l’évidence : l'Amérique n’est toujours pas disposée à laisser l’Etat s’immiscer dans le marché, si lucratif, de la santé.


    Les partisans du projet ont dû faire deux concessions majeures :

    1) renoncer à l’«option publique», censée faire concurrence aux assurances privées. «Ce projet de loi est un rêve pour les compagnies d’assurances», s’est insurgé la semaine dernière Howard Dean, l’un des artisans de la victoire d’Obama. En effet, le système américain d'assurance maladie repose de moins en moins sur une couverture fournie via l'employeur, et de plus en plus sur les assurances contractées individuellement qui sont très onéreuses.

    2) interdire l’utilisation des fonds publics pour rembourser l’avortement. Le lobby "pro-life" a donc eu gain de cause.

    En laissant l'initiative au Congrès au lieu de definir lui-même son projet, il a permis un pourissement de la situation avec un projet de loi qui n'a rien d'une réforme. Même si l'extension de la couverture maladie à une partie de la population qui n'en bénéficie pas n'est pas contestable, l'absence de réelle volonté pour baisser les coûts est choquante. En négociant a l'avance avec les compagnies d'assurance et l'industrie pharmaceutique, Baratin Oblahblah avait déjà sacrifier sa grande réforme sur l'autel du sacrosaint Marché. Il a ainsi fait étalage, si besoin était, de son manque de volonté politique. Il a, une fois encore, comme ses prédécesseurs, privilégié les intérêts des puissants lobby de l'industrie pharmaceutique, des assurances, des culs bénits anti-IVG, au détriment de l'intérêt général.
    L'urgence du vote au Sénat alors que l'application de la loi n'est prévue qu'en 2014 est elle aussi suspecte. Ce retard permet une pirouette dans la mesure où la période de 10 ans prise en compte pour le calcul des coûts commence elle dès maintenant. Les économistes estiment en effet que le coût reel en année pleine sera très supérieur au coût prévu. Si l'on ajoute à cela des dérives qui ne peuvent manquer d'avoir lieu avec un système de santé qui coûte aujourd'hui, avec toutes ses imperfections, le double de la France par habitant...
    L'objectif initial de couverture universelle ne sera pas atteint puisque, d'après les projections les plus optimistes, 20 millions d'Américains seront toujours sans couverture en 2019!! God Bless America !



                                                                                      THS


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    Rencontre entre le prolo du XVIIIème siècle et le patron du XXIème…
    Sur un petit ton espiègle, laissez moi vous conter cette histoire que, personnellement, j’aime.
    Ne me demandez pas par quel miracle cette situation en fut ainsi,
    Je l’ignore, mais ce n’est un obstacle ni à la moralité de cette fable, ni à son récit.


    Le prolo du XVIIIème siècle, Fernand, qui n’avait pas un riche vocabulaire,
    S’avança vers le patron, hésitant et étonné de son allure par rapport au bourgeois d’hier.
    Mr Donetavi, avec grand sourire, l’accueillit, le prit sous son épaule
    Pour lui faire faire le tour de l’usine à Neuilly et lui expliquer ses travaux et rôles…
    Et s’il est vrai que ses dires n’étaient pas tous compris du jeune moyenâgeux,
    Avec les rires, les tapes dans le dos, Fernand décréta que cet emploi lui semblait avantageux.
    S’en suivit le début du travail, et le prolo bossa tant,
    Malgré les difficultés qui l’assaillent, qu’il y passa, le premier mois, la moitié de son temps ! Combien de choses étaient, pour lui, à découvrir ?
    Peu importe,  « Capitalisme », avait dit le boss, bientôt, d’argent, il allait se faire couvrir…
    Pourtant, le jour de paye venu, après l’euphorie, Fernand resta dépité
    Devant la somme qu’il trouvait menue, puisque loge et bouffe ne lui laissait de rien hériter.
    Il demanda renseignements aux collègues, qui lui dirent, d’un ton grinçant :
    « Bien sûr que c’est trop lèg’, mais c’est comme ça maintenant ! »
    « Avec tout ce qu’il y a à faire ici, s’exclama Fernand, et à acheter aussi !
    Je vais pas me crever l’cul pour rien pouvoir faire ! ». Ce fut, au XXIème, sa première théorie.
    C’est donc démotivé, colérique qu’il entama le second mois
    Et fit exactement le nombre d’heures dites dans les clauses de son contrat.
    Il se mit à lire, apprécier des plaisirs simples,
    S’enrichir l’esprit même si survivre était difficile depuis le permis et la R5…
    Mr Donetavi s’en rendit rapidement compte et dit, un jour, à Fernand, d’un ton aggressif :
    « Si tu as un problème, raconte, je suis un patron très réceptif ! ».
    Fernand lui expliqua alors que le rapport travail-argent, sur lequel il avait misé,
    Puisqu’on dit que modernité et croissance s’accordent, lui semblait un rackettage organisé !
    Mr Donetavi répliqua : « Vous vous êtes fait laver le cerveau par ces indignes syndicats ! »
    N’ayant jamais entendu ce mot, Fernand, étonné : « C’est qui, ça ? »...
    « Mais qu’est ce qui a changé, bordel, en fait ?! », continua le brave…
    La réponse suivante fut une lettre de licenciement pour faute grave.
    La recevant, et sans trop réfléchir, Fernand retourna à l’entreprise,
    Hache, pic et l’intention de s’en servir, il brailla : « Il va voir c’que c’est qu’la crise ! ».
    Il fit son forfait, sortit du bureau en imitant un orchestre,
    Partout, promena la tête du noble et tous les ouvriers en furent fort aise.


    Moralité : Fernand, en étant plus sanguin quand son patron jamais ne l’entend,
    A été plus sanglant, mais au moins, il est peinard pour 200 ans !


                                                                                                                                              DK


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    En lisant un article de Simon Piel dans le numéro 1 papier de Bakchich hebdo*, où il met en avant la pression qu'exerce les grosses productions hollywoodiennes (Columbia, Sony, Warner...) sur les critiques et la presse ciné en général, il m'est revenu une petite anecdote de mon expérience personnelle, et une phrase, surtout...que je vais modestement vous remettre dans son contexte...

    Je ne vais pas vous expliquer le pourquoi de la situation, mais toujours est-il que... Bambin plein de foutre et d'hormones que j'étais (les cheveux au vent), vers 16 ans environ, j'affûtais ma plume dans la rubrique musicale du Libé de chez moi (oui, je sais...). Et donc, chaque semaine, j'allais chercher des cds et ramenait les chroniques de ceux que j'avais pris auparavant. Et s'il y a bien déjà quelque chose qui, à l'époque, m'a sauté aux yeux, c'est la différence de soins pris à « emballer » les disques qu'on recevait. Je m'explique: d'un côté, il y avait les boites de prod qui envoyaient leurs opus sortis de nulle part, sans aucune info (dans le genre, je me souviens de Raymonde et les Blanc-Becs et des Yo Pizza Jump! -des Boucheries Prods, si j'écris pas de connerie-. Faut être connaisseur et avoir plus de 25 ans pour les remettre!). Et puis, de l'autre, il y avait le colis où le skeud était la dernière chose que tu découvrais après le press-book, l'album photo, l'historique du groupe et même les critiques -bonnes, bien sûr- de l'album que je n'avais pas encore tenu entre mes mains! Et, si je suis la logique, album que je n'aurais pas eu besoin d'écouter pour le chroniquer, tant la soupe était chaude et épaisse, prête à servir... Au contraire, sans faire de finesse, les cds sans aucune information complémentaire, t'es bien obligé de les écouter du début à la fin pour te faire une idée de la zik!

    Et moi, jeune branleur inculte, la morve au nez, je ne faisais pas la distinction entre ces deux cas (qui sont des extrêmes!) et... j'écoutais tous les cds entièrement avant de les critiquer! J'allais vite comprendre l'inconscience de cette prise de position... Je me suis mis -fatalement?- à démonter, voire détruire des grosses sorties cd dans mes articles (je dis ça, mais j'écrivais pas d'insulte, j'étais jeune.)...Jusqu'à ce qu'on me rappelle à l'ordre! D'où phrase remémorée à cause de Bakchick, contexte, tout ça... Vous suivez?!:

    « Là, mon grand (j'étais jeune), va falloir y aller molo... Tu sais pas comment ça se passe, toi, t'es jeune (oui, je l'étais)... Si tu commences à parler comme ça de grands artistes reconnus, les majors vont plus nous envoyer de cd! Plus de cd, plus de mauvaise critique! ». Merde, comme si notre rôle était uniquement de leur faire de la pub!? Mais ça, je lui ai pas dit...j'étais jeune...

    Cette réplique était depuis longtemps enfouie dans les méandres des grandes déceptions de ma vie, qui s'accumulent sous forme de salives amères (heureusement, pour aller mieux, maintenant, j'ai « Remontées Acides »), alors je voulais simplement te dire merci, Simon Piel, de m'avoir fait ressurgir un souvenir aussi désagréable que celui-là! Voilà!

    Et puis, sans dec', Bakchich, faut l'acheter!

     

    * Achetez-le! Abonnez-vous, même, c'est mieux!

     

                                                                                                                      DK


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  •  Le rap est mort ? Ça m’ferait mal !


    C’est en tant que grand amateur que je viens, aujourd'hui, traiter du rap français. Et si, je l’avoue, beaucoup ont déjà abordé le sujet de manière plus ou moins pertinente, ça va pas m’empêcher de balancer ma sauce sur ce plat – limite trop – garni. Et, faut-il le rappeler, de toutes façons, quand ça remonte jusqu’à gratter la gorge…bah ça sort !

    Bon, je passe la période « Rapattitude » et les années 90 qui ont suivi, gravées en lettres de feu dans le Hip-hop…car c’est plutôt sur les 5-10 dernières années du « mouvement » que j’ai envie de me pencher…Ces années où s’est immiscé jusqu’à devenir majoritaire le rap commercial avec double effet bling-bling…Ces années qui ont mis le rap aux normes FM pour mieux le rentabiliser en le stéréotypant, réussissant, même, à lui donner une image de clebs féroce qui se porte, désormais, garant de ceux qu’il combattait autrefois et qui, quand ce n’est pas le cas, tourne en rond pour essayer de se bouffer la queue…une bête de foire, en somme…aux ordres ! Je dédicace cette longue phrase au grand nombre de « rappeurs » qui ont signé la pétition contre le téléchargement (si vous voulez savoir de qui je parle, allez voir sur leur site, parce que je risque pas de vous les citer !). Mais quand même, des mecs qui se la pètent gangsta, pour la plupart, et qui te traitent de pirate ! Elle est pas mal, celle-là…

    Alors, comment on en est arrivé là ? Parce que, déjà, comme la quasi-totalité de nos libertés, la société marchande a vite fait d’y mettre un copyright ; De ce fait, et comme toujours en musique, le discours se ringardise, la créativité se brime et l’aspect musical se vide… Mais, la nouveauté avec le rap – mouvement populaire de dissidence et de subversion à ses premières heures-, c’est qu’il commence à avoir des vertus pour défendre les néolibéraux qui nous occupent… Collabos ! Entre le modèle américain qui déteint, les messages des plus conservateurs, individualistes, réactionnaires (c’est à celui qui mettra la barre le plus bas) et le soutien des majors, les « rappeurs » en vogue ne se sentent plus pisser… Moi, en attendant, pour trouver du bon son, c’est plus aussi simple qu’avant. Et plus je regarde les clips de « rappeurs » (d‘ailleurs, comment croire qu’un rap, qui passe en boucle sur M6, va cracher sur le système libéral ? Il est rare que la téloche se tire une balle dans le pied, et quand c’est le cas, ils ne le repassent pas 2 fois ! Je suis con, des fois…), plus je me dis qu’ils essaient tous d’arriver premier, par fierté ou par vénalité, à une course à la connerie ! L’auditeur rap est, plus que jamais, perçu comme un consommateur pur et simple, qui est censé trouver son bonheur dans la merde dont on l’inonde… Et les « rappeurs » ne risquent pas de l’entraver dans cette démarche…

    Alors, le rap est mort ? ………….. Pfff, ça m’ferait mal !

    Le Hip-hop n’est pas une marchandise, il n’appartient à personne… et il est un moyen d’expression de l’exploité avant d’être un outil de l’exploiteur… Et certains rappeurs, un bon nombre même, continuent à faire progresser cette culture urbaine dans l’ombre, sans en tirer grand profit, si ce n’est le mérite de rester sincères, intègres et honnêtes avec cette zik et ses valeurs… (il faut juste faire l’effort de les trouver et, honnêtement, ce n’est pas bien difficile !). Et ceux-là, sûrs de leurs fat prods et de leurs lyrics conscients, sont loin d’avoir le même discours sur le téléchargement que ceux non cités plus haut, et n’hésitent pas à en faire part… Il n’est pas rare, d’ailleurs, de les voir fustiger – voire même fusiller verbalement- les FM et leur gavage perpétuel, alliant cette dérive aux pouvoirs industriels et politiques en place : « Les gens me parlent de signer en major/ Comme si j’avais que ça à faire,/ Mêler des incompétents à mes affaires./(…) Parce que, si tu respectes le concept,/ Obligé, tu l’achètes ,/ Car, dans le rap, je suis une bastos mais je peux rien faire si tu presses pas la gâchette./ J’attends que ça, remettre le perra à sa hauteur,/ Gifler les skyrockers/ Qui ne profitent qu’aux carotteurs./ » (Haroun de la Scred Connexion, Paris 18eme). Et force est d’admettre qu’ils ont tout sauf tort !

    Je ne vais pas vous faire un inventaire de rappeurs à écouter– vous avez remarqué que je ne mettais plus de guillemets à « rappeurs » ?-…ou vite fait, et en vrac : HAROUN, PEJMAXX, SAKAGE KRONIK, LA K-BINE, K-FEAR ET FREDO, LA RUMEUR, FLYNT, CASEY, DA PRO, SOKLAK, ESKICIT, PILOOPHAZ, MYSA, KENY ARKANA…et il y en a plein d’autres ! Pour vous donner un peu plus de pistes, je vous invite à aller jeter un œil sur BBOYKONSIEN ou sur notre site- www……………-, vous trouverez une liste – non exhaustive -de rappeurs hors pair peu (ou, en tous cas, pas assez) reconnus… Pour finir et pour le plaisir (le mien, en tous cas), voilà quelques répliques qui font toujours chaud(ldschool) à entendre… A lire, c’est moins plaisant, mais bon :

    • « Ils mettent du rap dans les reportages sur les viols, / Les prisons, violences filmées au portable à l’école. / On n’est pas prêt de changer d’image… / Paraît qu’aux français, on fait du mal, / Mais du bien à l’audimat. / » Mysa (Metz, 57).

    • «  Pas l’envie, ni le besoin d’être ton pote, / De briller, de cramer, de griller sous les spots. / Pas l’envie, non, / De faire le fanfaron / Pour la télé poubelle / Jouer les révolutionnaires avec les euros de De Burtel. / » Skalpel (La K-bine, Aulnay-sous-bois, 93).

    • «  Au micro, je demande aux / mythos le silence, / Si les rappeurs ne tiennent plus le rap, c’est pas une coïncidence. / (…) Moi, je préfère rester moi-même, simple et honnête, / Frère, tu t’emmêles dans tes fils à force de faire la marionnette. / » Pejmaxx ( Créteil, 94).

    • « C’est le maillot trempé que je vis ma zik / sur la nescè, / C’est comme ça, c’est physique, / Pas pour vous entendre glousser. / (…) Roucoule sur des sons nièvreux si tu veux, / Mais n’appelle pas ça du hip- Hop, nous ce qu’on écoute, c’est du vieux. / » Piloophaz (St Etienne, 42).

    • «  Les rappeurs font du rap pour faire de la thune, nous, on fait de la thune pour faire du rap. » Jack Tk – pendant une interview- (Sakage Kronik, Colombes, 92).


    DK


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