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    Rafles à l'école, à Emmaüs ou dans la rue,

    Tes droits ne sont pas un problème quand t'en as plus...

    Politique axée, xénophobie renforcée

    A l'aide d'appels à la haine grossièrement corsés,

    Rapprochement familial impossible, les discours viciés perdurent,

    Regarde les files d'attente raciales devant les préfectures ;

    Refus de visa, reconduites fissa,

    L'art et la manière d'un nazi quand ils te disent ça.

     

    A les écouter, tout est de la faute des passeurs...

    Trop facile et très habile quand on connaît la cause des malheurs...

    Démagogie de gauche comme de droite,

    Situation vite chaude quand des hommes te traquent,

    Contrôle au faciès fois mille,

    Pas d'accès aux couvertures sociales, des porcs quadrillent.

    Escroqueries à but migratoire,

    La France, terre promise? Éjections jubilatoires !

     

    Sans papiers, sans statut, sans droit,

    Nouvelles lois arriérées prévues à cet endroit,

    Étrangers, bouc-émissaires,

    Échanger quand tout ça boue dans mes viscères...

    Identité, boulet au pied,

    Libertés et droits de l'homme bien plus qu'estropiés...

    Fatalisme, retournement de cerveaux,

    Haine maladive sans avoir besoin de penser trop...

     

    Désobéissance ! Des cris se lancent,

    Vite tus, ou comparés à des nuisances,

    Évidence d'un double fond dans ce discours,

    La France sourit quand elle vous dit « Demi-tour ! »...

    Entrées illégales, arrestations, comparutions,

    Océans de chiffres pour ceux qu'ont pas vu le fond.

    Délation, aberrations sans écho,

    Interpellations musclées ; On sent les pros!

     

    Marionnettes, millions de voix,

    Même voile de l'info que quand ils surenchérissent sur la burqa,

    Avoue que là, tu y a vu que dalle

    Dans la banalisation des actes de lois de plus en plus sales...

    Choix moral à faire, position à prendre,

    Renvois dans des pays en guerre, morts que la passivité engendre...

    Discrimination positive,

    Peur ressentie quand la différence devient intuitive...

     

    Persona non grata, mariages gris,

    Immigration non régulée par là, insécurité par ci,

    Irrégularité, débat enterré, c'est pas un hasard,

     Mais la double perversité d'un vocabulaire barbare...

     

     

    DK

     


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  • Un autre pour la route...


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    J’entame ma bouteille et cette crachouille en même temps. Alors à la tienne !

     

    Dur de passer à côté de l’actualité navrante de ces dernières semaines…

     

    En vrac : Des cadeaux aux patrons (oui, encore, et j’en ai marre de le répéter), la fin du seuil minimum pour payer par CB (on somme les cons de consommer), les milliardaires européens sont les plus riches de la planète (sois content de le savoir), des rachats de canards (d’élevage), des viols en Centrafrique perpétrés par des soldats français (en uniforme, tout de même), un livreur tué par un flic bourré au volant (pour une fois, c’était involontaire), le parti des républicains (non, merci, pas de majuscule), la corruption de la FIFA, la relaxe de DSK… Je m’arrête là, sinon, je vais régurgiter les lampées que je viens de m’enfiler.

     

    Ça devient vraiment pénible d’avaler, même en partie, cette choucroute de renseignements pleine d’arêtes. Et pourtant, tout est fait pour qu’elle glisse. Il y a, à la fois, cette mesquinerie mal cachée dont les journaleux font preuve dès qu’il s’agit de justifier l’intérêt d’une information et la façon, en même temps, dont ils la moralisent en en faisant ressortir le côté le moins puant. Chaque « scoop » est judicieusement choisi et traité pour justifier la pensée unique en prenant l’aspect d’une évolution fatale auquel le commun des mortels n’a qu’à s’adapter… Ils nous soignent, les empaffés.

     

    D’ailleurs, dès le nom « information », la soumission est présente : On « t’informe » de ce qu’il se passe, donc écoute ou lis, mais ça ne te concerne pas plus que ça… Et en gros, surtout, pour qui tu t’es pris, claque-pain, pour croire qu’on allait prendre ton avis en compte ?

     

    L’objectivité du journalisme se tait quand l’argent parle. Et étant donné que le capital est omniprésent dans les réseaux médiatiques et publicitaires (pratiquement indivisibles), il faut bien avouer que le petit proverbe s’applique invariablement à nos infos quotidiennes. Au final, les rôles et intérêts des médias nationaux se trouvent bien plus, au même titre que les flics en tous genre, dans le maintien de l’ordre social que dans la justice ou la véracité des déclarations.

     

    Pierre Bourdieu disait souvent : « Les faits divers font diversion ». Je me permets de rajouter : « Ce n’est pas toi qui regarde l’info, c’est elle qui te matte ». Bref, trève de comptoir.

     

    Ça y est, ma bouteille est vide.

     

    Reste plus qu’à y glisser ces mots et à la jeter à la maire.

     

     

    DK


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    Je sais, j’en reviens souvent à lui. Mais faut dire qu’il cherche…

     

    Monsieur ramène son haleine dans un journal que je ne citerai pas (mais pour qui, j’avoue, je voue une haine des plus classiques, comme pour beaucoup de canards du même acabit) et, comme à son habile habitude, il joue, au nom du patronat, la victime incomprise et harcelée.

     

    Pour commencer tranquillement, première question : Comment ose-t-il parler de dialogue social ? Qu’est ce que le mot « social » fout dans sa bouche s’il n’est pas accompagné uniquement des mots « réseau » ou «  massacre » ?

     

    Et puis, voilà que Pierrot ne se sent plus pisser et sort des grands mots : « révolution culturelle » ! Si c’est, comme Mao il y a 50 ans, pour éliminer toute forme d’opposition, bon, ok. Mais sinon, il veut parler de quoi ? D’attendrir encore notre viande déjà tannée à souhait ?

     

    Et vas y qu’il continue à coups de « Arrêtons de voir les entreprises comme des exploiteurs du peuple » et de « il faut adapter le modèle social français aux enjeux d’aujourd’hui ». Effectivement, le modèle social français est en jeu aujourd’hui !

     

    Et monsieur voudrait glisser un ver dans la pomme à moitié bectée : « un binôme chef d’entreprise-haut fonctionnaire dans chaque ministère » et en même temps, il parle de supprimer le statut de fonctionnaire, notamment pour les hauts fonctionnaires … Oh putain…

     

    Ce mange-foutre parle déjà comme s’il était à la tête de l’Etat : (en parlant du dernier accord sur l’assurance chômage), « on a réalisé 800 millions d’économie par an, mais ce n’est pas assez ! ». C’est comme ça qu’aujourd’hui, tu risques une peine de deux ans de prison si tu fraudes le RSA alors que le patron qui fait obstacle à des délégués du personnel ne risquera bientôt plus qu’une simple amende (contre deux ans de zonz’ aujourd’hui).

     

    Et si ce n’était que ça… Une contrôleuse du travail qui a voulu s’attaquer à Téfal a été renvoyé au tribunal et elle risque trois ans de prison pour avoir fait son boulot. Le proc a déclaré, dans l’Huma, que cela permettrait de « faire le ménage à l’inspection du travail » et qu’il concevait tout à fait, même si c’est un délit , qu’une grosse entreprise exerce des pressions de toutes sortes pour faire craquer une jeune inspectrice « qui casse les pieds ». Il a cru bon de rajouter « on n’est pas chez les bisounours » et qu’il ne poursuivrait pas Téfal malgré la masse de délits avérés...

     

    Je te laisse conclure.

     

     

     

    DK

     

     

     


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