• Le pouvoir du Psikopat

     

     

    Oui, le pouvoir rend fou. Aussi vrai que les choses qu'on possède finissent par nous posséder.

    Eh ouais, mecton...

    L'avenir de l'homme de pouvoir est fatalement l'inhumanisme matériel... Qui pousse quand à lui, l'inhumain matérialiste à toujours chercher à atteindre le paroxysme de sa cruauté inconsciente, le pauvre (Con). Ce qui signifie, en gros, que ce type d’énergumène arriviste de base continuera, à ses yeux, à être un homme bon, qui ne souhaite que la réussite de sa famille et des siens, bien qu’il fasse crever des milliers d’autres familles pour y arriver. Moche.

    C’est sûr, vu comme ça, ça ne donne pas envie… Mais prends garde, mon jeune ami, car cela pourrait t’arriver…

    Un exemple tout simple : Moi. Il y a encore peu de temps, je n’étais qu'un homme humble, vivant de bons moments et de sourires de ma gamine. Mais le fait d'écrire des textes dans Psikopat, ça m'a, comment dire, beaucoup changé… C’est même dur de t’en parler.

    Moi qui étais certain que jamais la puissance ou le prestige ne me ferait vriller (mais n’était-ce pas simplement parce que je n'en avais pas?), une once de pouvoir et voilà que j’étais devenu un homme métamorphosé, hors des réalités. Mes proches ne me reconnaissaient plus. Ils ont bien essayé de me raisonner avec des « Tu te la pètes grave » ou « t’as beaucoup changé depuis Psikopat », mais en vain.

    Ces remontrances m’ont toutefois fait garder les pieds sur Terre. Preuve que mes pieds ne touchaient plus le sol. Et que j'étais déjà accroc à mon influence infiniment petite sur ceux qui lisaient mes diatribes...

    Ce magazine ô combien salvateur avait fait naitre en moi une arrogance qui m'était jusqu'alors inconnue... Merde.

    Étais-je devenu carriériste ? Ou pire encore, de droite ?

    Non, en fait. Je me prenais juste pour le Professeur Choron cuvée 2015... Mais comment faire sans son charisme, sa grande gueule et cette façon si anarchique et parfaitement professionnelle de foutre le bordel ? Du coup, ça a tenu trois jours. Et je suis retombé, un peu comme Icare mais surtout comme un con.

    Comme quoi il suffit parfois d’un petit caillou d’orgueil pour faire dérailler tout un système cérébral.

     

    A bon entendeur,

     

     

    DK


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