• Une fois n'est vraiment pas coutume, je viens vous apprendre (ou vous répéter, le cas échéant) une nouvelle –presque- réjouissante! C'est pas la logique de la maison, je sais, mais une remontée acide peut être joyeuse parfois, merde! Si! Moi, il m'arrive de vomir d'émotion…devant un live de Johnny ou un téléfilm de l'après-midi. Peut-être parce que je suis un grand sensible…

                Bref, lisez bien, parce que ça va être rapide! Et si vous le répétez, ne dites pas que c'est ici que vous l'avez appris! Alors voilà: En Allemagne, Dieter Lehmkuhl vient de proposer, avec vingt autres héritiers et grands patrons nationaux, une taxation plus sévère de l'opulence! (On croit halluciner, vous avouerez!). En gros, il demande un impôt rétroactif pour les puissants de 5% supplémentaires, qui pourrait, dans l'immédiat, "rapporter 100 milliards à la collectivité", selon ses mots. C'est-y pas un bien beau geste? Bon, reste à savoir d'où lui vient cet élan de générosité, à l'heure où les bons sentiments sont en train de périr silencieusement sur le charnier de l'humanisme.

    Mais, en tous cas, affaire à suivre…

                Putain, il faut vraiment pas que Gègène tombe là-dessus, sinon, il va encore me taillader la peau que j'ai entre les doigts avec des feuilles A3 (pour que ça coupe plus profondément). C'est qu'il a fait l'Algérie, le bonhomme…

     

                                                                                                                          DK


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  • On connaissait les écrans diffusant des publicités en permanence en salle de classes primaires (classes où, dans la majorité des cas, plus de la moitié des élèves deviennent obèses) pour financer les écoles les plus démunies; On connaît, plus récemment, la mise aux enchères du prénom de son futur rejeton (en gros, pour 10000 dollars, ou moins, vous pouvez donner son nom à un enfant qui va naître, et inversement…mais faut avoir que ça à foutre), pratique qui avait définitivement brûlé les quelques dernières limites auxquelles la publicité était contrainte et qui l'avait, du même coup, logiquement, poussée à chercher de nouveaux moyens pour s'intégrer à la vie de tout un chacun comme un parasite… Et c'est chose faite! Dans l'Ohio, on vient de mettre en pratique un tatouage à l'effigie d'un restaurant…tatouage contre lequel le cobaye pourra avoir, à vie, 25% de remise sur les sandwichs de l'enseigne… Ah ces pauvres, ils me débectent, à faire de plus en plus n'importe quoi pour becter… Ils ont pourtant pas plus faim qu'avant, qu'on se le dise! Tout ça ne se passe qu'aux USA pour l'instant, mais souriez, citoyens, citoyennes, car ce sera bientôt ici…

                Et sinon, saviez-vous que le mot « marque », en anglais, se dit « brandon », qui vient de « brand », outil à marquer au fer rouge les bêtes?

    Bref, la pub renoue avec ses valeurs ancestrales pour enfin remplir son véritable rôle.

     

                                                                                                                          DK

     


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  • Hors délai...mais c'est pas trop trop grave!

     
    L'heure H est donc passée pour les fraudeurs du fisc, à qui Eric Woerth avait promis une clémence –pratiquement- totale s'ils venaient d'eux-mêmes avouer leurs méfaits et se régulariser aux vues des impôts avant le 31 décembre. C'est que le capitalisme est moral, maintenant, m'sieurs, dames! Je tiens à le rappeler… (Surtout pour une certaine France d'en bas qui se lève tôt pour rien foutre et qui n'a pas daigné s'accorder un droit de regard différent depuis l'après crise. Ils ne voient vraiment pas plus loin qu'leurs fins de mois, ces salauds de pauvres!). Malheureusement, le constat est là, et démontre que l'opération menée par notre ministre du budget n'a pas eu grand succès…

    Qui c'est qui rigole dans le fond?

                Aussi, pour palier à cette déconfiture, il vient d'annoncer qu'il repoussait l'échéance -mais pas trop trop quand même!-, en gros, pour permettre à ceux qui ne se seraient pas encore remis de leurs bâfreries de fin d'année de se déplacer… Mais après, c'est dit, l'application de la loi va sabrer les réfractaires! C'est pour d'ici peu! Attention les fraudeurs! Ca va être chaud, c'est moi qui vous le dis, les loulous! Après (mais on sait pas quand, du coup), ça va vraiment faire mal! Ouille! Ouille! Ouille!

                C'est à travers de tels coups de pression qu'on voit la détermination non exhaustive d'un Woerth plus que jamais imprégné de son rôle…et, au passage, n'en déplaisent aux gauchots qui affirment le contraire, c'est aussi face à de pareils gestes que l'on peut encore être fier de clamer haut et fort que la justice, en France, est flexible et d'une modestie indéfinissable.

     

                                                                                                                          DK


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  • L'adoption par le Sénat du projet de loi sur la couverture maladie, jeudi 24 décembre, constituerait une avancée historique sans précédent et donc une Victoire pour le président américain.
    Mais, un an après la tapageuse campagne présidentielle sur le thème «une assurance santé pour tous», il faut se rendre à l’évidence : l'Amérique n’est toujours pas disposée à laisser l’Etat s’immiscer dans le marché, si lucratif, de la santé.


    Les partisans du projet ont dû faire deux concessions majeures :

    1) renoncer à l’«option publique», censée faire concurrence aux assurances privées. «Ce projet de loi est un rêve pour les compagnies d’assurances», s’est insurgé la semaine dernière Howard Dean, l’un des artisans de la victoire d’Obama. En effet, le système américain d'assurance maladie repose de moins en moins sur une couverture fournie via l'employeur, et de plus en plus sur les assurances contractées individuellement qui sont très onéreuses.

    2) interdire l’utilisation des fonds publics pour rembourser l’avortement. Le lobby "pro-life" a donc eu gain de cause.

    En laissant l'initiative au Congrès au lieu de definir lui-même son projet, il a permis un pourissement de la situation avec un projet de loi qui n'a rien d'une réforme. Même si l'extension de la couverture maladie à une partie de la population qui n'en bénéficie pas n'est pas contestable, l'absence de réelle volonté pour baisser les coûts est choquante. En négociant a l'avance avec les compagnies d'assurance et l'industrie pharmaceutique, Baratin Oblahblah avait déjà sacrifier sa grande réforme sur l'autel du sacrosaint Marché. Il a ainsi fait étalage, si besoin était, de son manque de volonté politique. Il a, une fois encore, comme ses prédécesseurs, privilégié les intérêts des puissants lobby de l'industrie pharmaceutique, des assurances, des culs bénits anti-IVG, au détriment de l'intérêt général.
    L'urgence du vote au Sénat alors que l'application de la loi n'est prévue qu'en 2014 est elle aussi suspecte. Ce retard permet une pirouette dans la mesure où la période de 10 ans prise en compte pour le calcul des coûts commence elle dès maintenant. Les économistes estiment en effet que le coût reel en année pleine sera très supérieur au coût prévu. Si l'on ajoute à cela des dérives qui ne peuvent manquer d'avoir lieu avec un système de santé qui coûte aujourd'hui, avec toutes ses imperfections, le double de la France par habitant...
    L'objectif initial de couverture universelle ne sera pas atteint puisque, d'après les projections les plus optimistes, 20 millions d'Américains seront toujours sans couverture en 2019!! God Bless America !



                                                                                      THS


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  • Israël a reconnu que, dans les années 90, ses médecins légistes avaient collecté les organes de corps morts, notamment sur des Palestiniens, sans autorisation des familles. L’aveu apparaît dans l’interview du Dr Jehuda Hiss, ancien directeur du principal institut médico-légal israélien, Abu Kabir. Il concède que des organes ont été prélevés sur des corps, notamment palestiniens, au cours des années 1990, sans demander l’accord des familles des défunts.
    Dans son interview, le Dr Jehuda Hiss raconte la manière dont les médecins dissimulaient la disparition de la cornée. "Nous fermions les paupières avec de la colle" et "nous ne prenions pas de cornée quand nous savions que les familles ouvriraient les yeux".
    En réponse à ce reportage, l’armée israélienne n'a pas eu d'autres choix que de reconnaitre que les faits avaient eu lieu. Impossible de fermer les yeux. Heureusement, rassurez-vous, " l’activité a cessé il y a dix ans, et cela n’arrive plus” d’après un communiqué de Tsahal repris par la télévision. Mon oeil !

    En août 2009, un journaliste suédois, Donald Boström, avait créé un scandale diplomatique en expliquant que Tsahal se livrait à du prélèvement d'organes sur les palestiniens morts au combat. Le ministre de la Défense Ehud Barak avait alors qualifié l'article de "calomnie écoeurante". Le ministre des Affaires étrangères israélien avait expliqué que cet article lui sortait par les yeux : "Ce papier est tellement ouvertement raciste et propice à déclencher des crimes racistes que nous pensons que les autorités doivent s'occuper de cette affaire".

    Rien de telle que l'accusation d'antisémitisme pour jeter de la poudre aux yeux !


                                                                                                                    THS


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